L’Afrique est véritablement entrée dans une dynamique en ce qui concerne l’usage des nouvelles technologies pour favoriser son développement. Force est de constater que si la transformation digitale de l’Afrique est une réelle volonté, il est évident que certains freins devront être levés dans le temps, pour favoriser la croissance du continent.
Si la transformation est technologique, elle est avant tout un enjeu social.
Le digital joue un rôle majeur pour la transformation socio-économique, il comporte de multiples enjeux qui peuvent impacter de manière positive le continent africain. Tous les secteurs d’activités sont concernés, que ce soit l’industrie, la finance, la santé, l’agriculture, l’éducation, l’énergie, le tourisme, etc. Tous bénéficient de l’apport de ces nouvelles technologies.
Aujourd’hui, l’éducation est de plus en plus démocratisée, car internet et les technologies associées ont permis cet accès à l’information. Des plateformes et initiatives se créent et permettent aux jeunes africains d’apprendre, mais pour quelles compétences ?
La transformation digitale du continent est plus qu’humaine que technologique, car l’humain est au centre de cette transformation. D’où toute l’importance que ce dernier soit formé et dispose des compétences nécessaires pour apporter son potentiel à cet écosystème digital africain. La formation est alors essentielle.
La transformation digitale africaine comporte de gros enjeux pour le continent qui à travers une réelle dynamique est aujourd’hui en train de faire les efforts nécessaires. De formidables initiatives émergent un peu partout pour exploiter les opportunités qu’offre le digital. Mais Il faudra surtout réunir les conditions optimales afin que les fortes disparités existantes s’amenuisent pour que la croissance devienne pérenne.
Des formations en adéquation avec les besoins locaux
En Afrique tout est mis sur l’obtention d’un diplôme comme sésame incontournable vers l’employabilité, mais la réalité est toute autre. Les jeunes diplômés du supérieur ne sont pas plus favorisés que les jeunes n’ayant pas poursuivi leur scolarité au-delà du bac. L’Afrique se doit d’offrir impérativement aux jeunes des formations professionnelles et en adéquation avec les secteurs ou la demandent est forte.
Des besoins toujours plus importants
L’Afrique fait face à un boom démographique sans précédent avec une population de jeunes de 15-24 ans qui va doubler d’ici 2050, soit représenter environ 33% de tous les jeunes de cette tranche d’âge dans le monde. Avec une amélioration de l’accès à l’éducation de base, l’Afrique accueille environ 3 millions de nouveaux diplômés du secondaire chaque année. 69 millions d’enseignants supplémentaires seront nécessaires afin d’atteindre les objectifs de l’Agenda Éducation 2030 de l’UNESCO, 120 millions de postes à créer d’ici à dix ans avec une nécessité de former localement de la main-d’œuvre qualifiée et rapidement opérationnelle.
Les outils du digital
Ce constat pousse l’ensemble des États africains à se tourner vers les MOOCs.
Mais cela est-il en adéquation avec la demande locale ?
On est en droit de se poser la question, au vu des résultats peu significatifs obtenus en matière de créations d’emplois, d’autosuffisance, etc. …
L’offre de l’ORAGEU
La solution est d’adapter un mode de formation tenant compte de l’ensemble de ces constats et basé sur des critères comme « Formation / Emplois », « Présentiel / A distance », avec du contenu adapté aux réalités locales.
La solution est d’assurer un accompagnement tant auprès des formateurs qu’il faudra préparer aux nouveaux modes d’enseignement, qu’auprès des étudiants qu’il faudra suivre individuellement dans ce nouvel environnement pédagogique.
L’ORAGEU, a intégré l’ensemble de ces paramètres pour proposer une alternative permettant un accès à la formation au plus grand nombre, favorisant l’employabilité au diplôme, prenant en compte le niveau d’équipement et l’accès au web, la capacité de l’humain à gérer le changement.