L’Ordre Africain des Grandes Écoles et Universités (ORAGEU) est une organisation créée en mars 2009 et ayant son siège à Paris en France.
La création de l’ORAGEU est la réponse imaginée par ses précurseurs pour corriger des problèmes liés tant à la formation qu’au développement et qui s’observent en Afrique et dans le monde. Ceux-ci sont essentiellement :
- L’inadéquation entre la formation et l’emploi ;
- La faible compétitivité sur le plan international des diplômes obtenus dans certains systèmes de formation ou certains pays ;
- La fuite des cerveaux ou des compétences qui se caractérise par l’immigration de la jeunesse vers d’autres pays où l’on pense « qu’il fait mieux-vivre » ;
- L’accès difficile à l’enseignement supérieur pour les plus démunis, du fait du coût relativement élevé des formations universitaires ;
- La difficulté d’introduire les nouvelles technologies dans l’enseignement ;
- Le chômage galopant dans le monde et la faible implication des universités, quant aux résolutions pour le résorber ;
- La difficulté des populations à satisfaire leurs besoins, faute de moyens.
Plus précisément,
- L’inadéquation entre la formation et l’emploi
Il a été constaté que plus qu’ailleurs, l’Afrique est un continent qui souffre si durement et si gravement de cette inadéquation alors même que formation et emploi devraient être nécessairement complémentaires.
En effet, devenue presque culturelle, voire structurelle, cette inadéquation aggrave davantage la situation socio-économique et culturelle des pays en développement.
Cette inadéquation se traduit par l’existence d’une pléthore d’offres de formations qui ne débouchent pas sur un emploi durable ou dont les compétences des impétrants ne sont pas souvent recherchées sur le marché du travail.
- La faible compétitivité sur le plan international des diplômes obtenus dans certains systèmes de formation ou certains pays
Avec les difficultés liées à la mise en œuvre du LMD, et vu le niveau de qualité de certaines formations qui se révèle insuffisant, de nombreuses universités ne voient pas leurs diplômes reconnus et jugés équivalents à ceux des grandes universités européennes ou nord-américaines.
Face à cette inadéquation, il a été décidé d’essayer de trouver des solutions en mettant en œuvre une synergie pédagogique et diplômante entre les universités se traduisant par la création d’une organisation telle que l’ORAGEU qui puisse être en même temps un vecteur institutionnel pouvant servir d’interlocuteur puissant et crédible auprès des pouvoirs publics, des Grandes Écoles et Université de notoriété mondiale ou d’organismes internationaux spécialisés dans le domaines de l’enseignement, du développement ou de leur financement.
Dans cette optique, l’ORAGEU entend constituer un creuset au sein duquel de nombreuses écoles se retrouvent et harmonisent leurs formations, sur la base de normes de qualité internationalement reconnues pour garantir une meilleure reconnaissance de leurs diplômes.
- La fuite des compétences
Il a été constaté que l’Afrique compte malheureusement parmi les victimes désignées, voire résignées des flux migratoires du sud vers les pays du Nord, surtout des scientifiques, chercheurs, professionnels et cadres supérieurs.
A cet égard, l’ORAGEU peut assurément contribuer, à terme, à aider à la résorption de certains aspects du phénomène, plus particulièrement, ceux liés à des motifs de formation supérieure à valeur ajoutée intellectuelle ou professionnelle et de la quête d’emplois.
- Le difficile accès à la formation supérieure
Le coût des formations universitaires constituant un frein pour de nombreux jeunes du monde qui pourtant ont l’envie de poursuivre les études, il est nécessaire que le coût de la formation soit ramené à la portée de tous pour favoriser l’éclosion des talents afin de donner des chances égales à toutes les couches sociales pour un développement plus harmonieux et humain.
Ce constat a motivé la création de l’ORAGEU qui y apporte des solutions depuis plusieurs années à travers des universités pilotes basées en Afrique.
- La difficulté d’introduire les nouvelles technologies dans l’enseignement
Notre monde, aujourd’hui très numérisé a permis de faciliter la vie au quotidien, mais les universités n’ont pas encore pleinement adapté leur fonctionnement à ces technologies. Les procédés sont peu numérisés dans de nombreuses universités, peu d’étudiants possèdent des ordinateurs et il est parfois difficile de trouver des enseignants qualifiés, surtout pour les zones universitaires éloignées des zones urbaines.
C’est pour cette raison que l’ORAGEU a entrepris de nombreuses initiatives favorisant des formations universitaires plus digitalisées.
- Le chômage
La formation doit déboucher sur un emploi, mais malheureusement, les indicateurs de l’emploi dans de nombreux pays du monde sont critiques. Les universités ont un grand rôle à jouer dans la lutte contre le chômage et c’est cet objectif que l’ORAGEU compte les amener.
- La difficulté des populations à satisfaire leurs besoins
Les êtres humains sont mus par de nombreux besoins qu’ils cherchent à satisfaire. La satisfaction de ceux-ci grâce aux voies solidaires peut booster le développement et participer à la lutte contre le chômage. Il est possible pour les universités d’y trouver le moyen par lequel créer des emplois.
C’est pour participer à la correction de ces insuffisances académiques et pour démontrer le potentiel de développement des nations que possèdent les universités et qui, malheureusement n’est pas exploité, que l’ORAGEU est né.
Chacun des points ci-dessus cités constitue un défi pour lequel des stratégies sont mises en place et des actions sont menées.